Les principaux éléments qui brouillent l’image du
coaching résident dans la méconnaissance et l’enchevêtrement des
concepts du coaching, du conseil, de formation ou de psychothérapie. Il
n’y a pour l’instant aucune barrière à l’entrée.
Sens de l’observation et écoute, deux qualités indispensables chez un coach
Si la démarche est souvent envisagée de manière collective dans ce qu’on appelle communément team-building où il s’agit de créer la synergie des équipes, le coaching individuel, quant à lui, reste encore timide.
La méconnaissance du coaching ne se limite pas non plus au niveau du concept mais concerne aussi le rôle du coach. La spécificité du métier de coach par sa nouveauté, la variété de ses définitions et sa subjectivité rendent le choix d’un prestataire délicat. De plus, aucune législation n’encadre la profession. C’est pourquoi il faut de la vigilance pour ne pas être abusé par des charlatans. Pour se faire une idée sur leurs compétences, plusieurs repères existent : les formations suivies, les associations professionnelles et les certifications qu’elles octroient.
Coaching au Maroc : Avis de Nezha Hami Eddine, DG de Cap RH
D’ailleurs, l’enquête montre que les
références viennent en premier pour le choix du coach (29%). Suivies
de la recommandation (26%), la formation (23%) ou le feeling (18%).
Cependant, pour certains, comme Aziz Taib, enseignant chercheur en GRH,
«le nombre de diplômes, d’accréditations ou l’appartenance à une
association professionnelle ne font pas la qualité du coach qui doit
avant tout avoir des compétences psychosociologiques et techniques,
c’est-à-dire connaître le métier».Des compétences et des qualités qui reposent avant tout sur les valeurs et règles de conduite mais aussi sur la qualité d’écoute et d’observation, la pertinence du questionnement et la maîtrise de l’art du feed-back.
Brahim Habriche. La Vie éco
www.lavieeco.com
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