dimanche 24 mars 2013

Créer son entreprise au Maroc : Avis d'Amine Lahlou, DG du portail Dealdeluxe.ma

"Les longs délais de réponse de l’administration constituent un vrai handicap"
Amine Lahlou
J’ai choisi le domaine du e-commerce et plus précisément l’achat groupé en ouvrant le premier site de deals haut de gamme au Maroc parce que c’est un domaine récent qui prend une tournure exceptionnelle dans notre pays. Le segment du haut de gamme et du luxe est assez particulier, difficile mais dans lequel il est possible de réussir. Pour limiter les risques, je me suis entouré de personnes très expérimentées qui m’ont beaucoup aidé au lancement. Naturellement, nous avons commencé par une étude du marché avant de créer l’entreprise en septembre 2012. Cependant, le site www.dealdeluxe.ma n’a été mis en service que le 21 novembre 2012. Il n’a donc que 3 mois d’activité.
C’est ma première expérience en tant que manager. Après avoir obtenu un diplôme de l’Ecole supérieure de commerce (ESC-Grenoble) en 2011, j’ai eu des expériences dans des domaines complètement différents. J’ai commencé par un stage de fin d’études chez un leader de l’achat groupé avant de changer pour l’événementiel, ce qui m’a permis de me retrouver en possession d’un bon carnet d’adresses. Ensuite, j’ai travaillé dans la restauration qui reste une passion pour moi. D’ailleurs, j’envisage de monter une affaire dans le domaine. Ensuite, j’ai intégré le domaine de la banque, avant de décider de passer à l’entreprenariat qui reste à mon sens un passage important dans une carrière. Toutes ces expériences m’ont permis d’apprendre beaucoup de choses et de connaître les bases nécessaires pour concrétiser un projet d’entreprise.
En ce qui concerne la création, je n’ai pas trouvé de difficultés à part les délais de réponse de l’administration marocaine qui, à mon avis, sont longs. L’attente a été difficile étant donné qu’on ne pouvait pas louer un local et commencer à démarcher sans que la création soit achevée.
Mais une fois cette étape franchie, le reste n’est que plaisir. D’autre part, on a toujours cette tendance à sous-estimer les jeunes qui veulent se lancer. En quelque sorte, on ne les prend pas au sérieux au départ. Mais quand on voit que le projet tient la route, que le promoteur sait ce qu’il fait, les gens finissent par changer d’avis et même de comportements, surtout les banquiers.
La Vie éco
www.lavieeco.com

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